Estampes, gravures monochromes ou polychromes
Dessins mine de plomb, pierre noire, sanguine
Couvertures ou pages de livres
autographes brevets étiquettes, menus, programmes
ATELIER LAFFITTE
RESTAURATION DE DOCUMENTS ANCIENS
06 80 65 68 08 / 01 39 52 73 06
Restauration de gravures, dessins, aquarelles, gouaches, affiches, autographes, pastels,
Papier à la main, papier à la cuve.
Les chiffons triés, lavés, découpés en petits morceaux étaient emmenés au pourrissoir. Puis introduits dans les piles avec beaucoup d’eau, ils étaient déchiquetés en minuscules fragments pendant plusieurs heures afin d’obtenir une pâte homogène. Cette dernière était alors mélangée à l’eau à une température de 40 à 60°.
L’ouvrier papetier : « l’ouvreur », plongeait la forme dans la suspension, par un mouvement de balancier, il égalisait le matelas fibreux en laissant l’eau s’échapper. La forme mise a égoutter quelques instants était transmise au « coucheur », qui la renversait sur un feutre, recouverte d’un autre feutre où était placée une nouvelle feuille jusqu’à l’obtention d’une « porse » laquelle était passée sous la presse afin d’éliminer le reste d’eau. Les feuilles ensuite détachées par le leveur étaient suspendues à l’air libre.
Le papier sec était alors encollé dans un bain de colle animale avant d’être de nouveau mis à sécher. Les feuilles séchées étaient portées au lissoir et de nouveau pressées avant d’être polies avec une pierre, puis triées, comptées et mises en rames.
Les feuilles produites ainsi avaient la dimension de la forme papetière, à partir du XVII siècle, les formats seront identifiés par un motif graphique (un pot, une couronne,une coquille, des raisins, un jésus) intégré en filigrane dans l’épaisseur du papier.
Fabrication mécanique du papier
Certaines inventions ont modifiées de manière importante la fabrication du papier : la mise au point de la pile hollandaise en 1670, l’invention de la machine à papier en 1798 et l’utilisation du bois dans la fabrication à partir de la moitiè du 19ème siècle.
La pile hollandaise. Les maillets furent remplacés par un cylindre effilocheur qui permettait un broyage plus facile et supprimait par là même l’opération de pourrissage d’où un gain de temps et de matières premières. Le papier obtenu était également plus blanc et de meilleure qualité.
La machine à papier. Un français, Louis-
La pâte de bois. Cette mécanisation de la production associée à la consommation croissante de papier (qui ne cesse de s’accroître depuis l’invention du caractère mobile par Gutemberg) a accentué le problème crucial de l’approvisionnement en matière première. Malgré des ordonnances royales et révolutionnaires à répétition le chiffon se fait rare et les essais pour remplacer cette source de cellulose se multiplièrent avant que l’on trouve le moyen d’utiliser le bois vers 1850. Rapé sur une meule, incorporé à la pâte de papier chiffon, le bois a été utlisé en proportions de plus en plus élevées jusqu’à ce que fut mis au point la technique permettant d’isoler la cellulose en éliminant les autres composants. Ce matériau devient alors la source première de la fabrication du papier.
Cette exploitation du bois a donné naissance à deux types de pâtes toujours utilisées, seules ou en association : pâtes dites mécaniques de bois et pâtes chimiques de bois pour lesquelles les éléments autres que la cellulose ont été extraits chimiquement. Le restaurateur doit pouvoir reconnaître ces différents types de papier car les traitements de restauration et conservation seront différents.
Pâte à bois et blancheur. La notion de blancheur depuis toujours associée au papier et très souvent synonyme de qualité va amener l’utlisation de plus en plus massive d’agents oxydants puissants (chlore, oxygène sous la forme d’eau de javel, de dioxyde de chlore ou de peroxyde pour l’hydrogène). Si la pâte mécanique est souvent utilisée sous sa forme naturelle écrue, elle est blanchie quand elle est associée à la pâte chimique ce qui pose le problème de la pollution. En outre, cette notion de blancheur conduit à l’ajout de charges minérales et d’adjuvants qui modifient les caractéristiques physiques du papier comme la manière dont il va se conserver dans le temps.
Traitements de surface. Outre cette présence de charges (poudres de kaolin, de talc, de baryum, de carbonate de chaux) pouvant aller jusqu’à 35 pour cent du poids du papier, le papier peut recevoir un traitement particulier de surface afin d’améliorer sa planéïté et de diminuer son caractère hydrophile. Rouleaux lisseurs en fonte, calandres de métaux polis et de coton comprimé sont utilisés à cette fin et peuvent être complétés par l’opération de couchage. Le couchage du papier permet de masquer les inégalités de surface en déposant sur l’une des faces ou les deux un enduit minéral déposé en phase aqueuse par des machines. (encollage et lissage, dans le passé, à la main).
Ces divers traitements agissent sur le vieillissement du papier et conditionnent l’action du restaurateur.
Xylographie coloriée au pochoir présentant un état de salissure généralisée, des rousseurs, de la rouille, des déchirures consolidés au scotch , des lacunes dont une de plusieurs cm2, avant restauration.
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